Delphine Demargne

Delphine Demargne, quel profil de psychologue ?

Delphine Demargne… derrière le nom, une pratique, mais surtout une éthique :

  • D’orientation analytique, je me base sur la parole et sur les interprétations qui peuvent en découler. En utilisant les clés de lecture de la psychanalyse, je tente de porter un regard neuf sur des réalités souvent figées et plus complexes qu’il n’y paraît, à première vue.
  • Adepte d’un cadre souple, je privilégie le bien être du patient, et module le dispositif d’accompagnement en fonction des besoins, et de l’âge de la personne venant me consulter.
  • Dans une ouverture clinique, je prends en compte la personne dans sa globalité. De sa réalité psychique, à ses autres réalités, sanitaires, sociales, familiales et scolaires.

 

Et quel parcours exactement?

« J’ai longtemps exercé auprès de personnes que l’on nomme les « chômeurs longue durée ». Cette expérience m’a permis de me familiariser avec les notions de travail, mais surtout de manque, voire d’absence de travail, et toutes les souffrances associées, angoisse, dépression, colère, sentiment de persécution, addictions… ce qui me passionne avant tout, c’est l’être humain derrière l’étiquette sociale qui lui est assignée, avec le défi de le faire parvenir à un mieux être.

Avec un public différent, mais toujours avec le même souci, j’ai aussi travaillé dans un Externat médico-professionnel, qui accueille des jeunes, de 14 à 21 ans, ayant un handicap psychique. Dans ce type de contexte, j’ai accompagné individuellement certains jeunes, sur une durée de un à trois ans, dans l’objectif de les amener à s’accomplir dans leur vie d’adulte, au-delà de leurs handicaps, en les aidant à mettre des mots sur leur réalité, et sur la réalité qui les entoure.

Enfin, dans le cadre de la Protection de l’Enfance, j’ai encadré pendant plusieurs années, des visites médiatisées parents-enfants, ordonnées par le juge…autant de situations conflictuelles qu’il s’agit d’apaiser pour organiser au mieux les rencontres entre des parents souvent fragiles psychiquement et des enfants par essence vulnérables. »